Avez-vous déjà vu le film tiré d’un livre que vous avez déjà lu, sans y retrouver certains détails que vous aviez pourtant aimés?

Vous avez déjà, sur une affiche gouvernementale, par exemple, comparé la version anglaise et la version française d’un message en vous disant qu’elles ne disaient pas exactement la même chose?

Dans les deux cas, c’est qu’il y a eu adaptation!

L’adaptation s’exerce principalement dans les domaines qui touchent aux arts, comme le cinéma, la littérature ou encore la publicité. Selon le Robert en ligne, il s’agit de la « transformation (d’une œuvre narrative) qui ne conserve que la substance du récit ». Là où la traduction tente donc de rester le plus près possible du message d’origine, l’adaptation se permet quant à elle certaines libertés créatives afin que la réalité de l’œuvre source soit rendue « familière » aux destinataires cibles.

La nécessité d’adapter une œuvre ou un message peut se poser pour différentes raisons. Celui qui adapte doit parfois s’assurer de respecter les lois, les règlements ou les coutumes du pays duquel sont issus les destinataires. D’autres fois, il le fera afin que l’ « histoire » racontée reflète des réalités qui résonneront auprès des destinataires ou pour correspondre aux mœurs de l’époque à laquelle cette histoire est transposée. D’autres fois encore, la raison sera plus superficielle, soit lorsqu’on souhaite que le message « sonne bien » ou qu’il ait plus de « punch ».

Si vous doutez encore de la pertinence de l’adaptation, les exemples suivants suffiront peut-être à voir ce travail de précision sous un autre œil…

Exemples connus d’adaptation :

Titre d’une campagne de Bell : Bell cause pour la cause (fr) – Bell Let’s Talk (en)

Titre d’une série télé : Hôpital New Amsterdam (fr) – New Amsterdam (en)

Slogan publicitaire de McDonald’s : C’est ça que j’m (fr) – I’m lovin’ It (en)