En affaires, quelles sont les véritables langues d’influence? Le nombre de locuteurs natifs d’une langue n’établit en rien son influence réelle.

C’est en effet la conclusion que tire Kai L. Chan, éminent docteur en économie, dans son étude intitulée Language Power Index publiée en mai 2016. Ainsi, en se fondant sur une série de facteurs d’ordre géographique, démographique, économique, communicationnel, médiatique (y compris la présence dans Internet) et diplomatique, Kai L. Chan a établi le palmarès des 10 langues les plus influentes dans le monde, et notamment dans le monde des affaires.

L’anglais en tête de liste

Sans surprise, l’anglais se positionne, et de loin, comme la langue la plus influente dans le monde. Le mandarin occupe le second rang, suivi du français, de l’espagnol, de l’arabe, du russe, de l’allemand, du portugais, du japonais et de l’hindi. Fait intéressant, les langues figurant aux six premiers rangs font partie des langues officielles des Nations Unies.

Alors, après l’anglais, faut-il savoir parler le mandarin pour faire des affaires?

Tout dépend du secteur d’activité concerné et de sa propre situation géographique. Par exemple, un Français souhaitant élargir son marché au sein de l’Europe aura intérêt à apprendre l’allemand, puisque l’Allemagne figure au premier rang des partenaires commerciaux de la France et qu’elle accueille plus de 16 % de ses exportations. Si, par contre, ce même Français souhaite vendre ses produits en Chine, il aura tout intérêt à apprendre le mandarin, dans la mesure où la Chine figure au 8e rang des pays importateurs de produits français.

Une influence relative à sa propre situation d’affaires

« Faire des affaires » peut se conjuguer à bien des modes et à bien des temps, qui plus est dans une grande variété de langues. Tout dépend du marché que l’on souhaite conquérir!