À un moment ou à un autre, toute entreprise doit faire appel à un traducteur professionnel. Ce métier qui semble pourtant banal est très souvent méconnu. De ce fait, plusieurs se font quelques idées fausses sur le travail et les compétences d’un bon traducteur. Voici quelques mythes et croyances erronées sur le métier de traducteur.

Il suffit d’être bilingue pour devenir traducteur.

Si vous parlez parfaitement deux langues, vous êtes bilingue. Cela ne veut pas dire pour autant que vous avez les compétences requises pour traduire un texte dans une langue seconde! Comme le bilinguisme n’est pas un pré requis suffisant pour être un bon orateur ou un rédacteur, il en va de même pour le métier de traducteur. Un bon traducteur possède d’autres qualités qui lui permet de bien faire son travail.

Un bon traducteur peut traduire dans les deux sens.

Bien qu’il se peut que certains traducteurs arrivent à traduire dans les deux sens, on préfèrera embaucher un traducteur différent pour nos documents en français et en anglais. De même, les agences de traduction préfèreront également attitrer des traducteurs différents pour les mandats de traduction du français vers l’anglais et de l’anglais vers le français. Même si le traducteur possède une compréhension approfondie de la langue source avec laquelle il travaille, cela ne veut pas dire qu’il soit en mesure de rédiger dans cette langue.

Il faut faire affaire avec une grande agence pour s’assurer d’une traduction de qualité.

Même si les grandes agences de traduction ont une équipe de spécialistes souvent plus grande que les plus petites agences de traduction et les traducteurs indépendants, il n’en demeure pas moins que la grandeur de l’agence n’est pas garant d’un travail de qualité. C’est souvent une question de goût et d’affinités. Alors que les grandes agences gèrent souvent de gros contrats de traduction, une plus petite entreprise appréciera le service plus personnalisé qui lui sera offert par une agence ayant une plus petite structure.

Un bon traducteur peut tout traduire.

Comme un rédacteur publicitaire ne sera sans doute pas la meilleure personne pour rédiger un contrat juridique, un traducteur – même le plus polyvalent sui soit -, ne sera pas en mesure de tout traduire. Des types de documents demandent des compétences particulières, mais le langage utilisé aussi.

Le monde de la traduction est vaste et il y a autant de spécialisations qu’il y a de types de traduction. C’est ainsi qu’un traducteur technique aura des compétences techniques dans un domaine en particulier et qu’un traducteur juridique aura habituellement fait des études en droit. La majorité des traducteurs seront en mesure de traduire un document s’il n’est pas trop technique, alors que d’autres domaines d’expertise exigeront un traducteur très spécialisé.

Un logiciel de traduction automatique peut remplacer un traducteur.

Ça fait au moins une dizaine d’années qu’on prédit que des outils de traduction hyper efficaces remplaceront bientôt les traducteurs. Encore aujourd’hui, rien ne peut remplacer un traducteur professionnel. La complexité de la langue – des langues – et son évolution dans le temps font du traducteur un professionnel irremplaçable. Le travail du traducteur nécessite de passer à travers de nombreuses étapes pour arriver à traduire fidèlement un message d’une langue à une autre. Découvrez les 3 étapes essentielles pour une traduction de qualité professionnelle.