Vous est-il déjà arrivé de séjourner en France et d’avoir de la difficulté à vous faire comprendre de vos cousins Français? Si vous êtes un jour entré dans un café parisien, il y a de fortes chances pour que vous compreniez exactement ce que je veux dire! Est-ce une question d’accent ou de vocabulaire? Peut-être un peu des deux.
De nombreux Québécois voyagent en France à cause de l’absence de barrière de la langue. Ils croient, à tort, que ce sera plus facile de se faire comprendre. Eh bien non! Lors de mon dernier voyage à Paris, j’ai eu vraiment l’impression de parler le chinois. Tellement qu’à un moment donné, j’ai trouvé plus facile de me faire comprendre en parlant anglais. Voici 3 raisons pourquoi les Français ne comprennent pas les Québécois.
Nous n’utilisons pas les mêmes mots.
Les Français utilisent beaucoup de mots de vocabulaire qui proviennent de l’anglais. Si les Québécois sont toujours un peu plus frileux à l’idée d’utiliser des anglicismes, les Français n’ont pas ce problème. En effet, contrairement au Québec, la France n’a nullement besoin de protéger sa langue. Donc au fil du temps, certains mots anglais se sont glissés naturellement dans le français de France et lorsqu’un Québécois se force à utiliser le terme « stationnement » au lieu de « parking », fort à parier que son cousin Français n’en comprend que dalle, c’est-à-dire rien du tout ou rien pantoute.
Nous n’utilisons pas les mêmes expressions.
Vous remarquerez facilement les Français sourire à l’écoute de nos expressions colorées. Mais ces expressions qui font la richesse de la langue québécoise ne facilitent pas la communication entre Français et Québécois. À Paris, nous nous garderons donc d’utiliser des expressions telles que magasiner, se lâcher lousse, s’enfarger, se minoucher, capoter ou chu tanné.
Nous avons un accent complètement différent.
Bien que beaucoup de français sont charmés par l’accent québécois, la réalité est qu’ils ne comprennent pas la moitié de ce que l’on dit. Il est bien vrai, nous avons souvent une façon particulière de prononcer certains mots et nos intonations peuvent en surprendre plus d’un. Donc pas étonnant si un Français vous dévisage en vous entendant dire « Y’a dont ben de la boucane icitte ».